Comme la vertu essentielle d'Internet procure des réseaux décentralisés, Uberpol dédié au citoyen numérique étend cette ubérisation (contact direct de pair à pair entre usager et service). Car comme la vertu d'Internet s'est vue corrompue par les techniques de centralisation, qui y ont réinséré les Autorités Établies, on observe que les grandes centralisations ont aussi affecté les métiers & services : hôpital ou maison de santé, dans ces institutions on ne trouve que des corps soignants ; tribunaux ou palais de justice, dans ces institutions on ne trouve que des juristes ; écoles et universités, dans ces institutions on ne trouve que des enseignants ; magasins et distribution, dans ces institutions on ne trouve que commerçants ; etc..

   Ainsi sont nés et se sont développés les métiers, mais ces lois d'organisation atteignant naturellement leur limite, elle tombent (Némésis) dans le travers, où chaque institution centralise un métier. L'usager s'en retrouve morcelé, et chacun morceau capturé par un service (par un Google-santé, un Apple-commerce, un Face-Book-info, un Gov.justice etc..).

   L'ubérisation (sommairement appelé dé-centralisation) réclame que l'individu, non seulement puisse librement contacter son pair et contracter avec, mais aussi qu'il trouve à sa main l'éventail des métiers regroupés (services que la division du travail avait réglé en centres éparpillés). En dissidence par conséquent à l'institution uniforme et dévoratrice de morceaux de citoyens, chacun doit trouver un panel de membres des instituions ou métiers, qui le serve en ses besoins unifiés. Ainsi l'organe « contact des métiers » d'Uberpol, un service hygiénique et homogène.